La publication se penche sur l’absurde dans le théâtre Dada et présurréaliste français, en interrogeant le potentiel scénique de cet absurde dans trois textes qui restent a ce jour pratiquement inexplorés : tout court (A. Breton - P. Soupault : S’il vous plaît), ou du point de vue de leur théâtralité (T. Tzara : La Premiere aventure céleste de Mr. Antipyrine, R. Vitrac : Les Mysteres de l’amour). L’auteur entend l’absurde comme une catégorie esthétique applicable a l’analyse de théâtre telle quelle – contrairement au « théâtre de l’absurde » de M. Esslin, conception mise en place pour qualifier l’avant-garde des années 1950, et souvent critiquée pour son imprécision. La conclusion entreprend en outre de mesurer la contribution esslinienne apportée a l’étude de l’absurde au théâtre.